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« Ce qui me motive, c’est la notion d’impact dans mon travail » Julien

Retrouvez l'interview de Julien, chimiste organicien qui a suivi le parcours Reconversion de Talan et qui est maintenant consultant AMOA dans nos équipes.

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Julien, chimiste organicien et consultant AMOA

Que faisais-tu avant de rejoindre Talan?

Mon parcours est très universitaire, j'ai commencé par une licence en biochimie avant d'intégrer le master de chimie de l'ENS et enfin de réaliser un doctorat de chimie à Marseille.

J'ai ainsi développé des compétences théoriques et pratiques très poussées dans le domaine de la chimie organique et ses interfaces.

Qu'est-ce qui t'a amené à changer de métier ?

Après quelques expériences, je me suis vite rendu compte que le secteur de la chimie était saturé. J'ai donc réalisé mon bilan de compétences en me penchant sur ce que j'aimais faire dans la recherche mais aussi sur mes soft skills développées en parallèle de mes compétences techniques. Communication écrite et orale, vulgarisation scientifique, management de projets et de personnes, rigueur de travail… réaliser une thèse a été pour moi réellement formateur ! Mes activités transverses, comme la gestion d'une association de doctorants, m'ont également conforté dans deux convictions personnelles : j'avais besoin d'être à la pointe de l'innovation tout en gardant l'humain au cœur de mes relations. Je me suis renseigné, notamment par le biais de mon réseau, et le métier de consultant m'est alors apparu comme une belle opportunité.

Aujourd'hui, quel est ton rôle au sein de Talan ?

Aujourd'hui, je suis consultant AMOA chez un grand distributeur d'énergie où je travaille sur un projet de déploiement de compteurs connectés.

Pour moi, le métier d'assistance à maîtrise d'ouvrage a un rôle fondamental dans la mise en place d'un projet. Nous sommes la passerelle entre le client, l'utilisateur et les développeurs.

Qu'est-ce qui te motive au quotidien dans tes nouvelles missions ?

Travailler pour un client grand compte m'intéresse énormément. Depuis mon enfance, j'ai toujours voulu que mes actions contribuent à améliorer immédiatement la situation d'autrui, aspect qui me manquait en recherche fondamentale.

Aujourd'hui, je retrouve cette notion dans mon travail : mon projet est impactant et je vais apporter des résultats qui vont toucher directement les personnes concernées. Nos solutions sont applicables tout de suite.

Quelles compétences te servent aujourd'hui dans ton nouveau métier ?

Réaliser une thèse en sciences dures apporte une rigueur de raisonnement, des compétences en communication, une capacité d'analyse et de synthèse et surtout une vraie méthodologie de travail en matière de résolution de problème, des compétences qui me servent au quotidien.

Comment as-tu connu le parcours Reconversion de Talan ?

Je suis allé à l'Happy Hour recrutement de l'année dernière, un peu « les mains dans les poches ». En effet, le SI me paraissait un peu trop loin de mon parcours et je ne l'avais pas encore ciblé comme potentiel domaine de reconversion. En discutant avec les consultants, je me suis en fait rendu compte qu'il s'agissait d'une réelle opportunité professionnelle !

Quels messages voudrais-tu faire passer aux docteurs en chimie ?

Restez ouverts aux opportunités ! La chimie est un domaine où l'on s'hyper-spécialise. Les docteurs ont tendance à se brider et ne se rendent pas forcément compte que leurs compétences peuvent très bien se transposer à d'autres domaines. Pour cela, le parcours Reconversion va rassurer les docteurs car il permet de démystifier les projets SI.

L'autre message que je voudrais faire passer est sur l'épanouissement personnel en entreprise. En plus de la stabilité de l'emploi qu'offre le CDI, il est possible de satisfaire la soif d'apprendre et de comprendre qui anime de nombreux chercheurs, notamment par la formation continue, comme l'apporte la plateforme Campus Talan.

Comment te vois-tu dans 5-10 ans ?

Je suis content de ne pas le savoir ! Je fonctionne beaucoup par opportunités en recherchant ce qui m'épanouit le plus dans mon travail. Dans 5 ans, je pense que je serai encore dans le conseil, pourquoi pas en tant que manager !